L’instrument et l’église

Le grand-orgue au XVIIème siècle

Un orgue dès le XVIème siècle, un grand orgue dès le XVIIème siècle...

Au milieu du XVIIème siècle, il est certain que l'instrument ne suffisait plus pour le répertoire de l'époque et les besoins de la liturgie à St-Leu.

Dès 1637, on décide de l'agrandir. C'est le facteur Jolly qui prend en charge le travail et qui, jusqu'en 1658, porte l'instrument quasiment aux dimensions qu'on connaît actuellement en rajoutant le positif de dos. A cette date, l'instrument parle sur 3 claviers et pédalier et 25 jeux.

En 1671 a lieu un nouveau remaniement de l'instrument par le facteur Enocq qui rajoute un quatrième clavier, élargit l'étendue du pédalier et change 10 jeux mais ne modifie pas en profondeur les caractéristiques sonores. L'instrument atteint 4 claviers et 28 jeux.

Dès la fin du XVIIème siècle, St-Leu disposait déjà d'un instrument de tout premier ordre !


À la fin de cette première époque, la composition de l'orgue était probablement la suivante (en rouge, les jeux ajoutés/modifiés par Enocq) :

 

I Positif 1er clavier 54 notes
Bourdon 8
Prestant 4
Nasard 2 2/3
Doublette 2
Tierce 1 3/5
Larigot 1 1/3
Cymbale II
Cromorne 8
III Récit 34 notes
Cornet V
IV Écho 34 notes
Cornet V
II Grand Orgue 2ème clavier 54 notes
Montre 8
Bourdon 8
Flûte 8
Prestant 4
Nasard 2 2/3
Quarte de nasard 2
Doublette 2
Cornet V
Fourniture IV
Cymbale III
Trompette 8
Clairon 4
Voix humaine 8
Pédale 29 notes do 1 fa 3
Flûte 8
Basse 4
Trompette 8

 

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